THEATRE A ST MARCEL DE CAREIRET



Nous sommes dans un joli petit village...entouré de vignobles réputés, avec plein de gens sympathiques...

Vue panoramique de St Marcel de Careiret Une très belle église, elle vaut le détour Notre Mairie

1992 - Création de l'association et déclaration en Préfecture
1993 - « J'y suis, j'y reste ! » de Raymond Vinci et Jean Valmy
1994 - « La Perruche et le Poulet » de Robert Thomas
1995 - « La Soupière » de Robert Lamoureux
1996 - rien
1997 - Soirée sketches avec buffet campagnard
1998 - Soirée 1900, Feydeau et Tristan Bernard
1999 - « Finie la comédie » de Lorraine Lévy
2000 - « La Soupière »
2001- « Bonsoir, madame Pinson! » de Max Régnier et André Gillois


En 1992, quelques habitants du village amateurs de théâtre décident de se réunir pour former un petit groupe théâtral.

Quelques années auparavant, un groupe avait déjà fonctionné dans le village, mais d'une façon différente. C'était plutôt le style des fêtes de patronnage, où chacun pouvait s'inscrire pour chanter, danser ou réciter une oeuvre de son choix. Ce spectacle avait le mérite de faire participer beaucoup de monde, mais naturellement le spectacle était interminable, et malgré beaucoup de travail très méritoire, il semblait que le résultat pouvait être amélioré et la formule modifiée.

C'est ce que nous avons essayé de faire en prenant un autre choix, beaucoup plus audacieux prendre le pari très risqué pour la plupart des acteurs qui n'avaient jamais joué, de choisir une vraie pièce, durant environ deux heures, dans le répertoire des pièces dites « de boulevard », souvent diffusées par l'émission « Au Théâtre ce soir ». Il fallait avant tout du comique, pour tous publics, avec un entracte buvette et gâteaux, ce qui donnait un côté plus convivial et familial à la soirée.

La première pièce, « J'y suis, j'y reste ! » pour notre baptême du feu, correspondait avec l'inauguration de la nouvelle Salle des Fêtes du village. Les acteurs, dans la coulisse, complètement paniqués, voyaient la salle se remplir, et les organisateurs courir dans tous les sens pour chercher des bancs et des sièges supplémentaires dans les différentes salles du village. Ce fut un gros succès pour des débuts, il faut bien l'avouer, quand même un peu difficiles, mais il fallait en prendre l'habitude : absentéisme, remplacement d'acteurs, jambe cassée... etc.

J'y suis, j'y reste J'y suis, j'y reste J'y suis, j'y reste

L `année suivante, notre choix s'est porté sur une pièce policière et néanmoins comique, « La perruche et le poulet », créée autrefois par le célèbre duo Raymond Souplex et Jane Sourza. La aussi, un joli succès et beaucoup de monde.



La Perruche et le Poulet La Perruche et le Poulet Final de la Perruche et le Poulet

En 1995, ce fut « La soupière » de Robert Lamoureux. De gros fous-rires et des improvisations inattendues en firent également une belle réussite, puisque cette pièce fut reprise, cinq ans plus tard, avec quelques changements dans la troupe.



La soupière La soupière La soupière

L'année suivante fut une année sabbatique, car une des principales actrices perdit subitement son mari, et personne n'eut le coeur de continuer sans elle. Un peu plus tard, l'appel de la scène fut assez fort pour que tout le monde reprenne ses activités. Ce qui fut fait en douceur et de façon moins spectaculaire, avec une soirée composée de sketches et extraits de pièces, puisés dans le Petit Théâtre de Bouvard, ou des morceaux choisis de Marius, de Marcel Pagnol, ou de Knock de Jules Romains. La soirée fut complétée par un buffet campagnard, qui là aussi donna un aspect très familial à notre soirée. Cette année-là, nous eûmes la chance de voir s'ouvrir pour nous le grenier aux trésors d'une dame du village, qui nous prêta des robes (dignes de figurer dans un musée), des redingotes, des accessoires de toutes sortes, utilisés au siècle dernier par ses ancêtres, et cela nous donna l'idée de puiser cette fois dans le théâtre 1900.

Nous avions toujours tenu à soigner particulièrement les décors et les costumes, car nous estimions que cela formait déjà la moitié du spectacle, et nous espérions ainsi compenser un peu le manque de talent (peut-être) , mais surtout d'expérience. Le spectacle 1900 comprenait cette fois trois pièces (ce fut donc trois fois plus difficile), « L'anglais tel qu'on le parle » de Tristan Bernard (avec un véritable anglais), et deux pièces de Georges Feydeau « Léonie est en avance » et « Feu la mère de Madame » . Le premier soir, le public dépassa 220 personnes . Ce fut un de nos plus gros encouragements. Et nous avons décidé de jouer, non plus deux fois, mais trois fois, c'est-à- dire deux soirées et un après-midi pour répartir un peu plus le public. Ce fut efficace.



L'anglais tel qu'on le parle Léonie est en avance Feu la mère de Madame

Chaque spectacle nous encourageait à être un peu plus audacieux, malgré les répétitions difficiles (il en manquait toujours deux ou trois) et les rôles pas bien sus, mais après les paniques et le stress des dernières semaines, un miracle s'est toujours produit, et on nous a toujours dit : « C'est encore mieux que l'année dernière... »

Nous arrivons en 1999, où une pièce de Lorraine Lévy fut choisie « Finie la comédie », très drôle et très enlevée, avec deux décors revenant en alternance. Cela nous obligea à mettre au point des changements ultra-rapides, où chaque détail était assuré par un collaborateur bien précis. Cela a bien fonctionné et, en plus, cette année-là, la souffleuse a pu se reposer dans son trou, il n'y a pas eu de pannes de mémoire.



Finie la comédie Finie la comédie Finie la comédie

Pour l'an 2000, nous avons décidé de reprendre La Soupière. Nous étions un peu en manque d'idées, et un des principaux acteurs de 1995 qui nous avait quittés a demandé à reprendre son rôle. Ce fut là encore un joli succès, que nous avons renouvelé en allant jouer à Gaujac pour clore leurs festivités de l'an 2000. Et maintenant 2001.Toujours plus hardis, nous avons mis en chantier une pièce longue et difficile, « Bonsoir, madame Pinson! » de Max Régnier et André Gillois, qui avait été créée également par Raymond Souplex et Jane Sourza. Pièce difficile, car 10 acteurs presque toujours en scène, et, de ce fait, les répliques devaient fuser au bon moment, et les rôles être sus de façon impeccable ! ! ! Ce ne fut pas tout à fait le cas, mais le miracle habituel s'est produit, et nous a fait oublier tous les cauchemars, les répétitions incomplètes, le départ d'un acteur peu avant le spectacle compensé par la trouvaille (autre miracle) d'un acteur acceptant de prendre le train en marche et d'apprendre en quelques semaines un rôle difficile. Mais ce fut ... presque parfait. Plusieurs villages nous ont d'ailleurs demandé de venir donner le spectacle chez eux, et ça aussi c'est un encouragement.



Bonsoir Madame Pinson Bonsoir Madame Pinson Bonsoir Madame Pinson Bonsoir Madame Pinson Final de Bonsoir Madame Pinson

Maintenant quid de l'année prochaine ? Nous aimerions trouver quelqu'un ayant le temps, le courage, et l'amour du théâtre pour relever le flambeau, et reprendre les responsabilités.
Plusieurs départs vont avoir lieu dans 1a troupe pour des raisons diverses, et il serait vraiment dommage que tout ce travail de huit années parte en fumée !

Si vous êtes de la région et que vous êtes tentés par le théâtre, contactez moi...

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